Jean-Jacques Goldman repéré au fin fond de la Normandie : le mystère continue

Jean-Jacques Goldman repéré au fin fond de la Normandie : le mystère continue

« Mais où est Jean-Jacques Goldman ? » Voilà une question que beaucoup de Français se posent régulièrement, comme un jeu national à mi-chemin entre nostalgie et fascination. Figure discrète mais ô combien aimée de la chanson française, Jean-Jacques Goldman s’est une nouvelle fois laissé surprendre par l’attention du public… malgré lui. Ce week-end, c’est dans un petit coin tranquille de Normandie que l’artiste a été aperçu, accompagné de sa femme Nathalie et de deux de ses filles, Kimi et Maya.

Une apparition rare dans le Cotentin

C’est dans la commune paisible de Saint-Vaast-la-Hougue, petit port du Cotentin peuplé d’à peine 1 700 âmes, que Jean-Jacques Goldman a été repéré ce samedi 28 juin. Venu en toute simplicité assister à un semi-marathon local — où participaient sa compagne et ses filles — l’interprète de « Je te donne » a tenté de passer inaperçu, comme à son habitude. Casquette blanche vissée sur la tête, tenue claire, réservation sous un faux nom… Rien n’y a fait.

Absent de la ligne d’arrivée, Goldman a cependant été vu au restaurant La Marina, où il a dîné en famille, et a passé deux nuits à l’hôtel-restaurant Les Fuchsias. Le directeur de l’établissement a confié à la presse locale n’avoir rien soupçonné : « Il s’est comporté comme n’importe quel client. C’est après coup que j’ai compris… »

Il aura fallu l’œil affûté de Mélissa, une femme de chambre de l’hôtel, pour que le secret soit levé. Cette dernière, visiblement admirative, a osé demander un selfie que l’artiste a accepté avec amabilité. Une discrétion polie, fidèle à la personnalité de celui qui a longtemps refusé la lumière des projecteurs.

Avec femme et enfants, Jean-Jacques Goldman repéré au fin fond de la Normandie
Avec femme et enfants, Jean-Jacques Goldman repéré au fin fond de la Normandie

Une figure adorée… et insaisissable

Jean-Jacques Goldman n’est pas un artiste comme les autres. Né le 11 octobre 1951 à Paris, il a marqué la chanson française par ses textes introspectifs, ses mélodies entêtantes et sa sincérité désarmante. Des tubes comme « Il suffira d’un signe », « Là-bas », « Envole-moi », ou encore « Quand la musique est bonne » ont traversé les décennies. Mais au-delà de sa carrière solo, Goldman a également mis son talent au service des autres : Johnny Hallyday, Patricia Kaas, Céline Dion, et bien d’autres doivent une part de leur succès à sa plume.

Sa participation fondatrice aux Restos du Cœur, son engagement discret mais constant, et sa direction de la troupe des Enfoirés pendant de longues années, ont renforcé son image d’artiste engagé, profondément humain.

Depuis le début des années 2000, Goldman s’est retiré progressivement de la scène médiatique. Installé à Londres avec sa famille, il ne donne plus de concerts, d’interviews, ni d’apparitions publiques programmées. Et pourtant, il demeure année après année en tête des classements des personnalités préférées des Français.

Le paradoxe Goldman

Ce passage éclair à Saint-Vaast-la-Hougue illustre parfaitement le paradoxe Goldman : un homme qui fuit la célébrité mais dont chaque apparition provoque un petit événement. Comme si son absence renforçait encore davantage son aura.

Sa simplicité, son humilité et son refus d’embrasser les codes du star system en font presque une figure mythologique de la musique française. Jean-Jacques Goldman, c’est un peu notre Leonard Cohen national, un sage discret dont les chansons ont bercé plusieurs générations.

Alors, oui, « Mais où est Jean-Jacques Goldman ? » restera sans doute encore longtemps une question sans réponse. Mais à vrai dire, qu’il soit à Londres, en Bretagne ou en Normandie, peu importe. Tant qu’il est heureux, les Français continueront à chanter ses refrains… et à sourire à la moindre apparition de leur artiste de cœur.


Et vous, l’auriez-vous reconnu sous sa casquette blanche, attablé dans un restaurant du Cotentin ?

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